Matinée technique 12 octobre 2024
L'électricité automobile
Résumé de François Rigal
Photos divers membres éminants
Cette réunion technique a été consacrée à des notions d’électricité automobile rappelées par Marc PONTONNIER.
La batterie automobile est le plus souvent avec un voltage de 6 V ou de 12 V, avec des éléments de batterie qui sont de 2 V.
Certaines voitures ont deux batteries de 6 V en série car il est parfois plus facile de positionner deux batteries plutôt qu’une seule plus volumineuse. Cela permettait aussi dans certains cas de mieux équilibrer les poids dans la voiture entre l’avant et l’arrière ou entre la gauche et la droite.
Il existe toutefois maintenant des petites batteries de 12 V.
Les batteries peuvent être montées en série ou en parallèle.
Pour les 4/4 lourds il y a parfois deux batteries de 12 V, soit 24 V pour favoriser le démarrage, la tension revenant ensuite en 12 V.
Il est important de monter un « coupe-circuit » et de préférence sur la masse pour éviter les décharges pendant les arrêts car si les batteries restent branchées il existe toujours une micro- consommation qui vide progressivement les batteries.
Pourquoi est-il préférable de couper la masse : il y a toujours un risque que l’isolation de l’interrupteur de coupure devienne mauvaise avec le temps et qu’un court-circuit se produise pendant un arrêt de la voiture et qu’un incendie se déclare.
Une mauvaise masse est détectable par des ampoules qui ont perdu de l’intensité lumineuse, des essuie-glaces qui fonctionnent au ralenti, un démarreur poussif ou encore un ventilateur électrique qui ne souffle plus correctement. Un mélange des feux, interférence entre clignotant et feux stop ou veilleuse. Pour vérifier cette mauvaise masse, tirez un fil direct de la batterie à l’organe faible, vous constaterez tout de suite la différence de fonctionnement.
Une mauvaise masse est généralement due à un problème d’oxydation de la connexion avec le châssis. Dans nos voitures, on retrouve à différents endroits des reprises de masse, dans le tableau de bord, dans le coffre ou dans le compartiment moteur.
Il existe aujourd’hui des coupe-circuits télécommandables à distance (possible sur le portable)
Si c’est le plus qui pose problème, c’est le fusible qui fond.
LE COUPE-CIRCUITS DOIVENT ÊTRE DE PREFRENCE À UN ENDROIT ACCESSIBLE DU SIÈGE DU CONDUCTEUR .
Certains coupe-circuit sont montés soit dans le compartiment moteur soit dans le coffre (Austin Healey) La voiture a largement le temps de subir de graves dégâts avant qu’il ne soit coupé.
Le moins est en permanence en attente et pour que cela fonctionne on envoie un plus.
Un extincteur à pression permanente est vivement conseillé dans nos voitures (prix entre 12 et 25 €) et il doit être rapidement accessible et opérationnel. Les chances d’éteindre un feu naissant doit se faire dans les premières secondes, maxi une minute, après il est souvent trop tard.
Dans une voiture, le moteur et la boite des vitesses sont montés sur des silentblocs qui isolent ceux-ci nécessitant la mise en place d’une tresse de masse entre le bloc moteur et le châssis. La tresse n’est pas isolée et parfois il existe une mauvaise conduction entraînant des difficultés pour le démarrage. Il faut mettre des rondelles Grower ou éventail qui font une bonne connexion.
Toutes les vieilles voitures anglaises ont le positif à la masse. (avant 1960 et un peu après pour certaines marques comme Triumph )
Changer de polarité n’est pas compliqué à faire et souhaitable pour nos périphériques actuels ( GPS ou IPHONE)
Certains appareils sont à vérifier, ampèremètre, la montre et ventilateur électrique, inverser les fils.
Les ventilateurs de type KENLOW tournent toujours dans le bon sens qu’elle que soit la polarité.
Alternateur et toujours avec le moins à la masse.
Banc de démonstration électrique. (Made in Marco)
Quand on branche une bobine, les petits fils sont en basse tension et les fils de bougies sont en haute tension. D’où une section plus importante due à leur isolation.
Autrefois les faisceaux électriques étaient en cuivre avec une gaine en caoutchouc. Ce faisceau haute tension perd de ses capacités d’isolation avec le temps d’où la possibilité d’arc électrique entre les fils entrainant des ratés d’allumage voir carrément une panne, plusieurs bougies s’allumant en même temps. Encore plus sensible avec un bloc moteur mouillé par la pluie. Expérience vécue par Marco un soir d’orage de nuit ou son moteur de XK 150 a calé. Des arcs électriques se produisaient entre tous les fils, y compris avec le bloc moteur, les arcs étaient parfaitement visibles dans le compartiment moteur.
Actuellement les faisceaux sont en carbone avec un recouvrement en silicone isolant car le carbone conduit mieux que le cuivre pour les hautes tensions voltage à 10 000 volts.
Actuellement il existe des boîtiers électroniques et chaque bougie a sa bobine intégrée.
Autrefois les bougies se changeaient tous les 20 à 30 000 km ; actuellement les changements se font tous les 100 000 km.
Actuellement il existe beaucoup de capteurs et de sonde autour du moteur.
Marc PONTONNIER nous informe de l’installation d’un jeune mécanicien passionné de vieilles voitures à BRIGNAIS , compétent surtout en mécanique, du nom de Antonin, son garage est à côté de la SPA de BRIGNAIS.
PETIT CASSE-CROÛTE SYMPATHIQUE VERS 11 HEURES.
